Tim Burton (1958-...)

Le film The Nightmare before Christmas est une adaptation d'un poème de Tim Burton.

 

Extrait du poème :

It was late one fall in Halloweenland,
and the air had quite a chill.
Against the moon a skeleton sat,
alone upon a hill.
He was tall and thin with a bat bow tie;
Jack Skellington was his name.
He was tired and bored in Halloweenland
Everything was always the same
[…] 

 

Extrait du script original :

It was a long time ago,
Longer now than it seems,
In a place that perhaps you've seen in your dreams.
For the story that you are about to be told,
Took place in the holiday worlds of old.
Now, you've probably wondered where holidays come from.
If you haven't, I'd say it's time you begun
[…]

 

Autre biographie :

Biographie de Tim BURTON

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tim Burton est né le 25 août 1958 à Bunkbank en Californie. Il suit des cours d’animation au California Institute of the Arts et ensuite a la chance d'entrer aux Studios Disney. Il réalise ainsi ses deux premiers courts métrages Vincent et Frankenweenie en 1982. Peu de temps après, il fait la rencontre de Paul Reubens, et Tim Burton réalise son premier long-métrage Pee-Wee’s Big Adventure. C’est également le tournage qui marquera la première collaboration de Tim Burton et de Danny Elfman, son compositeur attitré. Tous ses films s’avèreront être des succès, on citera Beetlejuice, Batman, puis Batman le Défi. Après avoir rencontré Johnny Depp, ils tournent ensemble de grands films qui ont marqué leur époque Edouard aux Mains d’Argent, Ed Wood, ou encore Sleepy Hollow. Mais, ce qui fait le cinéma de Tim Burton c’est surtout son univers. Un univers très noir et à la fois très féerique, proche du monde des contes. Pour cela, il est inévitable de parler de L’Etrange Noël de Mr Jack, ou The Nightmare before Christmas. L’univers burtonien est semblable à celui des contes. Des contes modernes à travers l’écriture scénaristique, cinématographique et une adaptation personnalisée. Du conte gothique comme Sleepy Hollow au conte magique comme par exemple Charlie et la Chocolaterie, Tim Burton transcende le conte. Il n’est plus question de récits simplistes adressés à des enfants, mais toujours des histoires telles celles que l’on retrouve dans la tradition orale et folklorique, souvent dont les origines sont inconnues.

Tim Burton ne correspond pas parfaitement à la définition de « conteur » tel qu’on l’entend communément, malgré tout, il reste profondément imprégné par cette culture et ces récits. Inspiré par le monde de l'enfance, le réalisateur exprime une version très douce-amère et surtout très personnelle des contes d’antan. En filigrane, c’est Tim Burton lui-même qui se dévoile. Illustrateur à ses débuts, il fait ses premières armes artistiques en modelant le conte, Vincent, son premier court métrage, se situe le film d’épouvante et le récit de l’enfant ; esquisses et poèmes de la triste fin du petit enfant huître. Son talent passe par l’image, le langage cinématographique, où évoluent des personnages insolites et archétypaux. On retrouve des pingouins particuliers, des chats bottés originaux, autres singes, chiens zombies, poissons, une quantité d’animaux légendaires ou imaginaires, à la fois magiques et obscurs, issus d’un monde merveilleux et anthropomorphiques. On retrouve aussi cet environnement féerique à travers la mise en scène des lieux, telle la forêt aux alentours du village des Noces Funèbres, des portes d’entrée vers un autre monde, on citera L’Etrange Noël de monsieur Jack. Un archétype tout comme Vincent et Edward aux Mains d’Argent, où on retrouve des personnages de l’imaginaire burtonien.

Sa filmographie est impressionnante. En 1982, Vincent ; Frankenweenie ; en 1985, Pee Wee’s Big Aventure ; en 1988, Beetlejuice ; 1989, Batman ; 1990, Edouard aux Mains d’Argent (Edward Scissorhands) ; 1992, Batman Returns, 1993, L’Etrange Noël de Monsieur Jack (The Nightmare before Christmas) ; 1994, Ed Wood ; puis plus récemment de 1996 à aujourd’hui (dix dernières années) : Mars Attacks ; Sleepy Hollow ; La Planète des Singes ; Big Fish ; Charlie et la Chocolaterie ; Les Noces Funèbres, etc. En 2007 serait prévu Believe It or Not.

Les contes se dissimulent dans une forme toujours changeante et émouvante. Voici un léger panorama des contes burtoniens. Par exemple, L’Etrange noël de monsieur Jack un conte de Noël assez anti-conformiste, une véritable fable moderne. Dans La Planète des Singes, on retrouve les origines sacrées du peuple singe, telles les légendes ancestrales ou autres histoires des frères Grimm, d’Andersen ou de Charles Perrault, le conte comme critique sociale, morale pieuse, et voyages fantastiques. Pour Edouard aux Mains d’Argent : il était une fois… un jeune homme avec des ciseaux à la place des mains, qui s'appelait Edward. Edward aux mains d'argent tel Frankenstein, ou Pinocchio, un être innocent, sensible, « humain » et pur. Pour Big Fish, la belle histoire d’Edward (encore une fois) grand conteur, qui réinvente sa vie, se retrouve en proie aux foudres de son fils. Tim Burton s’approprie le roman pour enfant de Daniel Wallace, en écartant pour un temps la noirceur pour un optimisme démesuré.

Charlie et la Cocolaterie, C’est l’histoire de Charlie un enfant pauvre qui travaille dur pour aider sa famille. Pour obtenir les sucreries dont il raffole et dont il se prive il participe à un concours et fait la connaissance d’un personnage farfelu Willy Wonka… Une adaptation du conte de Rohald Dhal. Enfin, dans Les Noces Funèbres, film-conte plus noir, retour aux origines, au XIXe siècle, en Europe de l'est, Victor, un jeune homme, découvre le monde des morts après avoir épousé le cadavre d'une mariée plus que mystérieuse...

Tim Burton revisite le conte de façon, à chaque fois, innovante et personnelle. Tim
Burton est un vrai conteur des temps modernes.
Site de Tim Burton : http://www.timburtoncollective.com

 

Photographie provenant du site : www.timburtoncollective.com