André Breton (1896-1966)

André Breton, est né en 1896 à Tinchebray dans l’orne. Il est un véritable poète dans l’âme.

Etudiant en médecine, il découvre les théories de Charcot et de Freud. En 1919, il publie ses premiers poèmes, et rejoint le mouvement Dada aux cotés de Tristan Tzara, mouvement qu’il ne tarde pas à juger trop négatif. Par le biais de l’écriture automatique il propose un renouvellement de la littérature. En 1924, paraît le premier Manifeste du Surréalisme. Ce premier manifeste engage une attitude poétique face à la vie, une volonté de changer le mode de pensée de l’Homme, la société elle-même, un affranchissement de l’être des structures morales qui l’asservissent depuis l’Antiquité. Une nouvelle conception de la littérature en découle, qui influence grandement d’autres arts comme la peinture, le théâtre et le cinéma.

Peu à peu tout ce mouvement se dissipe. Artaud, Soupault et Vitrac sont exclus du groupe (divergences politiques), Breton est adhérent au communisme, mais s’en détache par la suite. Ses amis Aragon et Eluard s’éloignent, après la guerre mondiale.

Pour se faire une idées de son œuvre, on peut citer de manière non exhaustive : Les Manifestes (1924, 1930), Les Champs magnétiques (1920) , Clair de terre(1923), Les Pas perdus (1924), Point du jour (1934), Le Surréalisme et la peinture (1928 puis 1965), Anthologie de l'humour noir (1940), et bien sûr Nadja (1928), Les Vases communicants (1932), l'Amour fou (1937) et  Arcane (1947)…

Homme de talent, André Breton meurt en 1966, un matin de septembre à Paris…

On mentionnera tout de même le recueil posthume Perspective Cavalières, 1971, regroupant ses textes de la période allant de 1952 à 1966, son écriture s’y révèle d’une somptuosité et d’une magnificence certaine.