L’histoire veut que quand un enfant nait, la fée marraine soit conviée à un repas, un baptême, et décide du destin de l’enfant. On peut retrouver cette fée dans Cendrillon de Charles Perrault avec sa marraine qui lui permet de se transformer et de se rendre au bal, ou bien encore, toujours chez Charles Perrault, dans La Belle au Bois Dormant ou encore Peau d’âne (entre autres contes).

Dans Les Aventures de Pinocchio de Carlo Collodi datant de 1881, on retrouve la Fée Bleue, marraine du pantin de bois Pinocchio créé par Gepetto, qui insuffle la vie à Pinocchio pour le transformer en vrai petit garçon. La fée joue une sorte de rôle maternel, selon Bruno Bettelheim, une possible projection de la mère.

La fée amante, est un peu différente, elle est toujours très belle et entretient des histoires d’amour avec les humains.
Très séductrice, voir dotée d’un pouvoir attractif et érotique, elle incarne la féminité. On pense à la fée Viviane, Mélusine ou autre Morgane.

La bonté de ce personnage n’est pas pour autant une évidence. La fée peut-être mauvaise comme dans le célèbre conte La Belle au Bois Dormant, c’est une fée vexée qui jette le sort à la Belle, elle est aussi connue sous le nom de la Fée Carabosse, plus récemment, dans la version de Walt Disney.

Dessins animés qui enclenchèrent à nouveau le succès populaire de la fée. D’ailleurs, l’une des représentations les plus marquantes n’est autre que la Fée Clochette dans Peter Pan en 1953 (issu du roman de James Barrie où la fée est ambiguë, bonne mais aussi mauvaise).


 

Fêtes et grimoires : La fée